Travailler ne doit pas être pris comme une corvée, mais également y prendre du plaisir. Pour motiver un salarié, les entreprises misent sur l’ambiance de travail, qui devient aujourd’hui, la clé du succès. A cet effet, le poste de « happiness officer" a vu le jour grâce à Chade Meng Tan, ingénieur qui a travaillé chez Google. Ce dernier fut le premier Monsieur Bonheur, qui influença les autres entreprises. Mais que renferme le terme « Happiness Officer » ?
Qu’est-ce que " un Happiness Officer" ?
Littéralement parlant, le terme « happiness officer » se traduit par « responsable du bonheur ». Comme son nom l’indique, il s’agit d’une personne qui s’assure de créer du bonheur et de le partager. Le système peut être étrange, drôle, mais il est bel et bien efficace. Un happiness officer est donc celui ou celle qui se charge de trouver les moyens et les manières possibles, afin de répartir le bien-être individuel et collectif dans l’enceinte de travail. Ses missions sont larges comme le coaching, la création d’activités en dehors des heures de travail… et il se doit de s’assurer qu’aucun obstacle ne puisse entraver son rôle pour garantir l’évolution de tous les employés.
Quel est l’intérêt d’implanter ce nouveau poste au sein des entreprises ?
Le concept paraît ridicule et même débile pour certains, néanmoins, les apports sur la vie de la société et celle des salariés sont positifs. Selon des études établies au niveau des ressources humaines ou RH, il est constaté qu’il existe un lien de corrélation entre le plaisir au travail et la productivité. La tâche de créer cette ambiance positive au travail appartient à une personne particulière. D’oû, l’importance d’un “happiness officer”. Le cadre de travail idéal, instauré par un happiness officer, motive le salarié, réduit ses absences pour cause de maladie autant que ses envies de quitter son poste pour un autre ou pour de la concurrence. L’happiness officer est responsable en gros de la diminution des démissions à 50 %, malgré le stress, qui lui est minimisé à plus de 75 % que d’habitude.
Quelles sont les compétences exigées pour occuper une telle fonction ?
Malgré le fait que le nom et le titre du poste paraissent « comique », c’est une fonction qui est en vogue et exige des critères bien déterminés. Certes, homme ou femme, peut acquérir le titre dès qu’il ou elle possède ce don de souder les liens. Savoir communiquer, écouter, comprendre et se faire entendre est les points clés pour le poste. Ainsi, les personnes issues d’une formation en ressources humaines ou RH et en communication sont les plus expérimentées. Mais cela n’empêche pas les autres personnes issues d’autres formations à acquérir la fonction, tant qu’elles ont le sens de la négociation.